
Associations des retraités de l'Université de Montpellier
Maintenir les liens des anciens de l'université de Montpellier et des centres de recherche partenaires en leur offrant de nombreuses activités culturelles et de loisirs : bibliothèque, ateliers logiciels, photo numérique, cartographie, randonnées hebdomadaires à la journée ou en séjours, conférences (6/an), journées festives, visites de musées, balades culturelles,…
Lire la suiteMaintenir les liens des anciens de l'université de Montpellier et des centres de recherche partenaires en leur offrant de nombreuses activités culturelles et de loisirs : bibliothèque, ateliers logiciels, photo numérique, cartographie, randonnées hebdomadaires à la journée ou en séjours, conférences (6/an), journées festives, visites de musées, balades culturelles, voyages en groupe.
MISSIONS :
• Organisation d’activités hebdomadaires pendant l’année Universitaire :
bibliothèque, ateliers logiciels, photo numérique, cartographie et randonnées de différents niveaux à la journée (1 à 2 par semaine)
• Organisation d’autres activités :
conférences (un cycle de 6/an), journées festives (4/an), séjours randonnées (2 à 3/an de 4 à 7 jours), visites de musées, sorties à la journée et balades culturelles, voyages en France ou à l’étranger.
Un journal est diffusé en début de trimestre pour communiquer les informations de l’association et un agenda mensuel rappelle le planning des activités du mois.
Maintenir les liens des anciens de l'université de Montpellier et des centres de recherche partenaires en leur offrant de nombreuses activités culturelles et de loisirs : bibliothèque, ateliers logiciels, photo numérique, cartographie, randonnées hebdomadaires à la journée ou en séjours, conférences (6/an), journées festives, visites de musées, balades culturelles, voyages en groupe.
MISSIONS :
• Organisation d’activités hebdomadaires pendant l’année Universitaire :
bibliothèque, ateliers logiciels, photo numérique, cartographie et randonnées de différents niveaux à la journée (1 à 2 par semaine)
• Organisation d’autres activités :
conférences (un cycle de 6/an), journées festives (4/an), séjours randonnées (2 à 3/an de 4 à 7 jours), visites de musées, sorties à la journée et balades culturelles, voyages en France ou à l’étranger.
Un journal est diffusé en début de trimestre pour communiquer les informations de l’association et un agenda mensuel rappelle le planning des activités du mois.

Consulter notre site Web pour plus de détails (rubrique Conférences)

Hubert Peres, Professeur de Science politique à l'UM (retraité)
Hubert Peres est professeur émérite de science politique à l’université de Montpellier et chercheur au Centre d’études politiques et sociales : environnement, santé, territoires (CEPEL, UMR CNRS – Université de Montpellier), dont il a été le directeur entre 2003 et 2015. Entre 2012 et 2022, il a exercé la fonction de Conseiller scientifique à l’AERES puis au HCERES (Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur).
L’Espagne a longtemps fait figure d’exception en Europe de l’Ouest. La naissance compliquée et contestée d’un Etat-nation adossé à la suprématie de l’Église catholique ont débouché, en plein XXe siècle, sur une dictature anachronique. C’est pourquoi la métamorphose démocratique de l’Espagne après la mort de Franco a beaucoup étonné en son temps. Sa rapidité masque cependant un horizon temporel bien plus vaste. La courte transition démocratique concrétise des changements déjà à l’œuvre sous le franquisme tout en mettant en place des règles du jeu politique solides mais aujourd’hui contestées. L’ingénieux compromis territorial du système des autonomies, qui a engendré un processus de fédéralisation de l’État espagnol, attise la frustration des nationalismes exclusifs. Et la stabilité gouvernementale, longuement facilitée par un quasi-bipartisme, est précarisée par le fractionnement de la scène partisane qui mobilise un mélange d’enjeux inédits et de clivages anciens polarisant à nouveau son espace idéologique.

Fabienne Remize, DR-INRAe
Ingénieur Polytech Montpellier en agroalimentaire et docteur de l’Université de Montpellier, Fabienne Remize est professeur des universités à La Réunion et actuellement détachée comme directrice de recherche à INRAE. Depuis 2021, elle dirige l’UMR Sciences Pour l’Œnologie (Univ Montpellier, INRAE, Institut Agro). Elle est en particulier spécialiste des microorganismes du vin.
Les évolutions climatiques observées depuis 40 ans conduisent à des changements marqués sur tous les stades phénologiques de la vigne, qui sont de plus en plus précoces. Une conséquence majeure est que le début des vendanges se produit au cœur de l’été, où les températures sont élevées, ce qui conduit à une plus forte teneur en sucres des baies et une moindre acidité. Ainsi, chaque décennie le degré alcoolique des vins augmente de près d’un point, et ce dans toutes les régions françaises. Une autre tendance forte est celle du marché des vins : la consommation de cesse de baisser depuis les années 60 et atteint aujourd’hui un plancher historique en France, avec une diminution de 50%. Les préoccupations de santé jouent un rôle dans cette tendance : les consommateurs souhaitent des vins plus légers en alcool et avec moins d’intrants à toutes les phases de production. Les pratiques de vinification peuvent partiellement répondre à ces enjeux, notamment en travaillant sur le choix de levures adéquates.

Jacqueline Guibal, MCU en immunologie (retraitée)
Ancien Expert européen (Processus de Bologne et ERASMUS). Ancienne Vice-présidente des Etudes et de la vie universitaire à l’UM1 (1999-2005) et Coordinatrice nationale des VP-CEVU.
Professeur associé à l’école d’ingénieur2IE à Ouagadougou (à sa retraite)
« Des bancs de la petite école de Castries jusqu’à la présidence de l’Académie des sciences, Le parcours éclectique de Jacques Marie Cyprien Victor Coste (1807–1873) a traversé le XIXème siècle. Sa carrière fut une succession d’opportunités nées de son esprit ouvert, curieux et pratique et incarne un parcours jalonné de discrétion et de modestie couronné de succès. Sa vie, consacrée à la science et à l'innovation, est résumée dans l'épitaphe gravée sur sa plaque commémorative : « Sa vie ne fut qu'une longue journée de travail consacrée à la Science et aux utiles découvertes ».
Médecin embryologiste, Jacques Marie Cyprien Coste débute sa carrière aux côtés de Jacques-Mathieu Delpech Professeur à la Faculté de Médecine de Montpellier (dont la statue est à l’entrée de l’hôpital Saint-Eloi) avec lequel, à la suite de leur implication dans l’épidémie de choléra qui sévissait en Angleterre en 1832, il partagera la Médaille d’or de l’Académie des sciences pour leurs travaux recherches anatomiques sur l’évolution d’embryons. Sa carrière prend alors un grand tournant à la mort de celui-ci assassiné par un patient mécontent. Demeuré à Paris et remarqué par Cuvier, il est chargé de cours au muséum d’histoire naturelle. Il soutient une thèse de sciences pour devenir professeur au Collège de France. En 1844, il est le premier titulaire de la chaire d’embryogénie comparée, créée pour lui par ordonnance royale. En 1851, il entre à l’académie des sciences dont il sera président 3 ans avant sa mort. Sa notoriété fait qu’il devient le médecin personnel de l’Impératrice Eugénie et un proche de Napoléon III. Pionnier dans le domaine de la pisciculture moderne, il établit au début des années 1850 une station de pisciculture à Huningue en Alsace pour expérimenter la reproduction artificielle des poissons, notamment des truites et des saumons. L’extension de ses recherches à toute la classe animale et ses applications dans le domaine de l’aquaculture font que Napoléon III lui confie plusieurs missions d’exploration en vue du repeuplement des lacs, fleuves ou mers en France comme en Italie. A l’heure de la révolution industrielle, la production d’huitres sauvages ne suffisant pas à alimenter la demande parisienne, Napoléon III lui confie une mission d’étude sur des productions artificielles. C’est ainsi, qu’en 1859, il fonde la première ferme marine à Concarneau aujourd’hui « Marinarium » et développe la culture de l’huitre tout le long de la façade atlantique. Napoléon III le nomme en 1862 Inspecteur Général de la Pêche fluviale et de la Pêche côtière maritime avec le grade de contre-amiral. Après la chute du régime impérial, Victor Coste tombe en disgrâce. Malade, discrédité, il meurt à Résenlieu dans l’Orne le 19 septembre 1873. Quelque peu oublié et critiqué par la communauté scientifique de l’époque en raison du contexte politique, aujourd’hui ses travaux de recherche dans le domaine de l’aquaculture, toujours exploités, font autorité et sont reconnus au niveau international. On peut affirmer que Victor Coste demeure le « père de la pisciculture et de l’ostréiculture moderne ». C'est donc toute une histoire d'huitres qui commence...

Nour-Eddine Belabbas, Professeur de Philosophie du droit
Résumé à venir

Jean-Marie Blanchard, DR-CNRS (retraité)
Directeur de l’Institut de Génétique Moléculaire de Montpellier (2003-2012)
Depuis 2016, membre du CA le la ligue régionale contre le cancer et Vice-président du Conseil scientifique national en charge de la recherche fondamentale.
Un panorama sera donné des diverses variétés d’ARNs opérant dans une cellule, montrant le rôle essentiel que jouent ces molécules au sein du vivant. Nous y pointerons d’emblée les problèmes liés au dogme central de la biologie : l’ADN est le porteur des informations nécessaires à assembler les protéines, mais il faut des protéines pour les décoder. Ceci a conduit à la découverte de l’ARN qualifié de messager. Seront décrites brièvement quelques-unes des propriétés étonnantes des ARNs. Nous nous étendrons sur la découverte tout à fait inattendue de l’activité catalytique de certains d’entre eux, appelés ribozymes, propriétés que l’on croyait réservée aux protéines enzymatiques. L’ARN peut être par ailleurs porteur d’information génétique au même titre que l’ADN. Il est depuis considéré comme possible que les ancêtres (aujourd’hui disparus) des êtres vivants aient été constitués d’ARNs. Ces derniers, comme les molécules constitutives du vivant (les acides aminés des protéines ou les nucléotides des acides nucléiques) ont pu être synthétisés à partir de substances chimiques très simples dans les conditions prébiotiques existant dans les océans il y a quelques milliards d’années.
Sera abordé finalement son utilisation comme outil génétique et comme agent thérapeutique

Julien MORIN, MCU en Astrophysique au Laboratoire univers et particules de Montpellier
Depuis la première exoplanète découverte par les astronomes suisses Michel Mayor et Didier Queloz (prix Nobel de physique 2019) à l'Observatoire de Haute-Provence en 1995, plus de 6 000 planètes orbitant autour d'autres étoiles que le Soleil ont été identifiées. Ces découvertes ont révélé une diversité auparavant insoupçonnée parmi les exoplanètes mais pas de planète « jumelle » de la Terre. La mission PLATO de l'agence spatiale européenne se fixe pour objectif de repousser les limites des méthodes de détections actuelles afin de découvrir des exoplanètes semblables à la Terre en orbite autour d'étoiles semblables au Soleil. Au-delà de la détection d'exoplanètes, PLATO permettra aux astrophysiciens de mieux comprendre les étoiles et leur évolution en sondant leur structure à l'aide de l'astérosismologie, c'est-à-dire l'étude des vibrations stellaires. La combinaison de ces deux objectifs est au cœur du programme scientifique de PLATO pour progresser dans notre compréhension des systèmes planétaires, et de ce qui fait que la Terre est ou non unique.

Pierre Grech, Ing-CNRS (retraité)
Pendant longtemps les météorites ont été considérées comme des manifestations divines. Des pierres magiques faisant parfois l'objet de culte. Les gaulois avaient peur que le ciel leurs tombe sur la tête. Jusqu'au XVIII siècle les savants peinent à identifier l'origine extraterrestre de ces objets, souvent appelées pierres de foudre ou de tonnerre sur tous les continents.
Les météorites nous permettent de comprendre la formation de la Terre.